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Zoom sur : Seamaster Diver " Black Black " contre Black Bay Ceramic

Rien de tel qu'une montre de luxe en céramique noire pour exprimer sa richesse en toute modestie. Ces beaux garde-temps discrets sont des modèles robustes et discrets, efficaces et sans fanfare.

Alors que porter une Hublot Big Bang recouverte de pierres précieuses revient à se promener avec « Volez-moi » écrit en fluo rose sur une pancarte, une montre en céramique noire passe inaperçue de la plupart des voleurs tout en obtenant l'approbation des autres amateurs de montres.

Porter cette montre c’est comme porter une tenue de ninja, de quoi vous donner des allures d’agent spécial. Personne n'essaiera de vous voler s'il pense que vous êtes Jason Bourne.

L'apparence mise à part, la céramique est résistante. Très résistante. Pratiquement inrayable et extrêmement légère, elle est bien plus résistant que l'acier. Elle est également très résistante aux rayons UV, la céramique noire ne va donc pas ternir au bout de quelques décennies. Bien sûr, cela signifie que la lunette en Cerachrom Pepsi des nouveaux modèles Rolex ne prendront jamais ces jolies teintes magenta et bleu ciel que l'on voit sur les modèles vintage des années 1675, mais ça, c'est une autre histoire...

Les grandes marques, de Longines à Hublot, proposent désormais dans leurs gammes des montres en céramique noire très cool, certaines plus discrètes que d'autres. Les innombrables modèles en céramique noire de Rado, en revanche, sont beaucoup plus habillés, ce qui montre à quel point ce matériau est polyvalent.

Nous nous intéressons ici à deux superbes montres de plongée en céramique noire des deux grands noms suisses, Omega et Tudor. La Tudor Black Bay est deux fois moins chère que l'Omega Seamaster Diver 300 "Black Black", mais est-ce que cela veut dire qu’elle est de moins bonne qualité ?

Voyons ça de plus près...

Plus noir que noir

Tellement noire que « Black » est répété deux fois dans son nom, la Seamaster Diver est au niveau zéro de la couleur, avec du noir sur le cadran et le boîtier, même si, selon l'angle de la lumière, elle peut parfois sembler gris anthracite.

À première vue, il semble qu'Omega a eu la main légère sur l'éclairage de cette montre, ce qui la rendrait pratiquement invisible en cas de lumière faible ou nulle, mais en réalité il y en absolument partout.

Les index, qui se fondent presque dans le cadran à la lumière du jour, sont en fait recouverts de Super-LumiNova noir anthracite qui brille en bleu dans l'obscurité, l'aiguille des secondes émettant plutôt une couleur verte pour éviter toute confusion. C'est une astuce simple qui fait que la Tudor semble légèrement sous-équipée avec son luminaire blanc cassé plus conventionnel, bien que cela la rende plus lisible pendant la journée, bien sûr.

Le cadran de la Tudor semble également un peu ordinaire à côté de celui de l'Omega, qui présente un motif de vagues qui ajoute de la texture et de la profondeur. « Sculptural » est un mot qui a été beaucoup utilisé pour décrire cette montre, ce qui est tout à fait approprié.

La lunette de la Tudor est en acier revêtu de PVD, tandis que l'Omega opte pour une céramique spécialement traitée par ablation au laser pour éviter de laisser des traces de doigts, un problème courant avec la céramique, comme le savent tous ceux qui en ont possédé une.

Études de cas

Omega privilégie le volume avec ses montres de plongée contemporaines et celle-ci ne fait pas exception avec ses 43,5 mm. Cette taille ne séduira pas les menus poignets, mais heureusement, la Tudor est proposée dans un format plus facile à porter de 41 mm. Tudor propose un modèle en taille réduite de 39 mm avec la Black Bay 58 et devrait en faire autant avec celui-ci aussi.

La valve d'évacuation d'hélium qui dépasse à 10 heures donne à l'Omega lui donne une plus grande apparence, lui confèrant des qualités supplémentaires de montre de plongée, ce que la Tudor Black Bay n'a pas.

A vrai dire, ceux qui ont vraiment l'intention de porter leur montre pour faire de la plongée sous-marine, ou tout simplement pour nager, pencheront probablement vers l'Omega avec son étanchéité de 300 mètres, 100 mètres de plus que la Tudor.

Pas si noire de dos

Retournez les deux montres pour voir les mouvements à travers leur fond de boîtier d'exposition et vous remarquerez une différence significative. La Tudor persiste dans le thème du tout noir, avec le rotor et les ponts également noirs, tandis que l'Omega a pratiquement abandonné, laissant le mouvement tel quel, mais décorant le rotor de quelques rayures genevoises.

Les deux montres sont animées par des mouvements automatiques chronométriques certifiés METAS. L'Omega fonctionne avec le calibre coaxial 8806 et la Tudor avec un MT5602-1U, une légère amélioration de son MT5602 dans la mesure où il est non seulement certifié COSC mais aussi METAS.

Là où l'Omega n'est pas à la hauteur, c'est au niveau de la réserve de marche. Les 70 heures de la Tudor lui donnent une autonomie d’un week-end, ce qui n'est pas le cas de l'Omega qui ne peut offrir qu’un médiocre 55 heures.

Le logiciel

L'Omega est dotée d'un bracelet en caoutchouc noir, ce qui lui confère un aspect plus sérieux de montre de plongée, tandis que la Tudor en comprend deux - un style Nato avec une fine bande et un cuir de veau avec un revêtement en caoutchouc - de sorte que vous pouvez alterner entre les deux selon votre humeur, votre tenue ou les conditions.

Compte tenu des similitudes entre ces montres et du fait que la Tudor surpasse l'Omega dans quelques domaines importants, l'écart de prix (les prix de vente conseillés sont de 7740 £ contre 3730 £) ne semble pas justifié. La Tudor a probablement un meilleur rapport qualité-prix, mais... à quel point voulez-vous être discret et à quelle profondeur comptez-vous plonger ?

Avez-vous l’$ame d’un Jason Bourne ?

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